Cayres et de Pradelles (Pays de)

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communauté de communes de la Haute-Loire, associant 20 communes et 5 200 hab. sur 36 940 ha. Le siège est à Costaros. Aucune commune n’atteint 1 000 hab.

Costaros (550 Costarossiens, 385 ha) aligne ses maisons le long de la N88 à 1 070 m. Elle n’a été créée qu’en 1937, par détachement de Cayres; son finage se signale par l’ancien maar comblé et drainé de Péchay au SO du village. La population est restée stable, puis a augmenté après 1990, mais n’a rien gagné depuis 1999; charcuterie Méjean (25 sal.).

Cayres (720 Cayrois, 2 922 ha dont 671 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 17 km au SO du Puy, à 1 150 m. Sa population a culminé en 1906 à 1 750 hab., mais elle incluait alors le village de Costaros; elle a diminué ensuite, passant de 850 en 1950 à 510 en 1990, et a repris récemment, gagnant 100 hab. après 1999. La commune englobe plusieurs hameaux, un village de vacances et un camping, un musée de la vie agricole d’autrefois. Son territoire inclut la moitié du lac du Bouchet au SO, monte au Recours à l’ouest (1 382 m) et frôle au NO le sommet du Devès. Le maar du Bouchet, circulaire (44 ha, 2 850 m de tour), profond de 28 m et installé à 1 025 m dans un ancien cratère d’explosion, est le principal ornement du village et des environs. Une station de ski nordique de Cayres-lac du Bouchet est aménagée, avec un foyer.

Séneujols (310 Séneujolais, 1 224 ha dont 387 de bois), au NO de Cayres, conserve un dolmen classé, un château du 15e, 16e et 17e s. à donjon carré, et plusieurs croix anciennes. Son finage monte au Devès (1 421 m) au SO; +40 hab. après 1999.

Saint-Jean-Lachalm (310 hab., 3 464 ha) est à 19 km au SO du Puy-en-Velay à 1 158 m. L’Allier fixe la limite occidentale de la commune. À ses abords sont le hameau de Saint-Didier-d’Allier (intégré à Saint-Privat) et le site d’escalades des Rochers de Miramande; ferme-musée de la bière et des lentilles; plusieurs hameaux. À l’est se voit le Chemin de l’Estrade ou Voie Bolène, chemin antique rectiligne qui longe la forêt domaniale du lac du Bouchet.

Ouides (54 hab., 1 069 ha) est à 24 km au SO du Puy-en-Velay à l’ouest du lac du Bouchet; moulin ruiné d’Agrin.

Alleyras (160 hab., 2 486 ha dont 946 de bois) est à 29 km SO du Puy-en-Velay. Le vieux village est au-dessus de l’Allier à 760 m; il est relayé un peu au nord sur la rive droite de l’Allier par le Pont d’Alleyras, avec village de vacances et camping, où passe le train touristique qui longe d’Allier. Au SE se tient le hameau d’Anglard. La commune s’est agrandie en 1965 en absorbant le village d’en face, Vabres, qui est sur la rive gauche de l’Allier; mais elle continue à se dépeupler depuis, perdant encore 80 hab. après 1999.

Saint-Vénérand (51 hab., 968 ha) est à 39 km au SO du Puy, limitrophe de la Lozère, sur le plateau à l’ouest de l’Allier, dont les méandres fixent la limite orientale de la commune.

Saint-Christophe-d’Allier (90 hab., 1 930 ha dont 673 de bois), 36 km au SO du Puy-en-Velay, perche son petit village à 975 m, au-dessus des gorges de l’Allier, un peu au NO du viaduc ferroviaire de Chapeauroux, qui est en Lozère, à la limite du département; la commune a eu 820 hab. en 1820.

Saint-Haon (290 hab., 3 757 ha dont 439 de bois) est à 28 km au SO du Puy-en-Velay à 980 m, à la tête d’une commune étendue comportant plusieurs hameaux et bornée à l’ouest par l’Allier. Au SO, le hameau du Nouveau Monde y est au bord de la rivière, sous le viaduc ferroviaire de Chapeauroux (Lozère) et le hameau perché du Thord. Au nord sont les hameaux de Mazemblard, le Cros, les Souils; au SE, ceux du Monteil et de Jagonzac. La commune a perdu 90 hab. (un quart) depuis 1999.

Le Bouchet-Saint-Nicolas (290 Bouchitois, 1 931 ha) a son village à 3 km SSO de Cayres à 1 200 m et contient au nord la moitié du lac du Bouchet, avec une base de loisirs; camping au village. Le plateau basaltique est parsemé de petits sucs; +40 hab. après 1999.

Landos (900 Landossiens, 3 651 ha), à 1 120 m, 6 km au SSO de Contaros, 25 km au sud du Puy-en-Velay, a un collège public et s’est agrandie en 1965 de La Sauvetat, village voisin à l’est sur la N88. La butte du mont Burel y monte à 1 226 m. La population diminue: elle était de 1 200 hab. en 1968 — et 1 600 en 1906, sans La Sauvetat; mais elle a peu évolué après 1999.

Rauret (200 hab., 2 075 ha), 10 km au SO de Costaros à 970 m, appuie son finage au SO sur les gorges de l’Allier, suivies par le train touristique. Le gros hameau de Freycenet domine la rivière au SO; Jonchères est un peu en amont sur l’Allier, Joncherette non loin mais sur le plateau; hameaux de Jagonas et Arquejols à l’est, près du vélorail de Pradelles. La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999.

Saint-Étienne-du-Vigan (100 hab., 943 ha) est à 7 km ONO de Pradelles, 34 km au sud du Puy-en-Velay, au-dessus de la rive droite de l’Allier à 960 m; +40 hab. depuis 1999.

Pradelles (560 Pradelains, 1 748 ha dont 500 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 34 km au sud du Puy, 7 km au NNE de Langogne, à 1 160 m, limitrophe de la Lozère et de l’Ardèche. L’Allier borne le finage à l’ouest. Pradelles est classé dans les « plus beaux villages de France» et les « stations vertes de vacances». Situé au croisement des N88 et 102, le village bénéficie de la proximité du grand lac de Naussac en Lozère; sports d’hiver, musée du cheval de trait et de l’âne, tour Rochely, source thermale, deux campings, vélorail; deux institutions pour enfants; manoir du Mazonric à l’ouest. La commune a eu plus de 2 000 hab. en 1881 et sa population diminue depuis; elle a encore baissé de 80 hab. après 1999.

Saint-Paul-de-Tartas (190 hab., 2 747 ha), limitrophe de l’Ardèche, a son village à 4 km NNE de Pradelles à 1 200 m; camping. Au NO, la butte ronde du Mont Tartas atteint 1 349 m. La commune a 60 hab. de moins qu’en 1999.

Barges (110 Bargeois, 702 ha) est à 10 km SE de Costaros à 1 100 m dans un vallon affluent de la Méjeanne. La N88 longe le finage à l’ouest. La commune avait 80 hab. en 1999 (470 en 1906).

Saint-Arcons-de-Barges (120 hab., 1 538 ha), limitrophe de l’Ardèche, est à l’est de Barges à 952 m sur un promontoire de confluence de la Méjeanne; grotte de la Baume; hameaux de Morte Sagne au sud, du Villard au NO.

Arlempdes (150 Arlempdois, 1 374 ha), 27 km SSE du Puy-en-Velay, 8 km SE de Costaros, a un ancien petit village fort, perché à 840 m, qui fait partie des « plus beaux villages de France», avec les ruines de son château fort au-dessus de la vallée encaissée de la Loire juste à l’aval du confluent de la Méjeanne, dans un site superbe. La commune a plusieurs hameaux. Un barrage de régulation des crues de la Loire devait être édifié aux environs; il a été abandonné à la suite de manifestations hostiles.

Vielprat (68 hab., 724 ha) est à 12 km SE de Costaros au SE d’Arlempdes vers 950 m; la Loire encaissée borne son finage au nord; hameaux des Hermes au SO, des Arcis au SE à 1 050 m.

Lafarre (81 Farrous, 1 302 ha) est à 22 km ESE de Costaros, à 950 m, au-dessus de la Langougnole encaissée, qui atteint la Loire au nord du finage et accueille une centrale hydroélectrique; la Tour de Mariac domine l’éperon de confluence. Le finage dessine au sud trois avancées dans le département de l’Ardèche.